La chronologie publiée sur le site de la MCDVA nous sert de base pour aller plus loin. En particulier pour mettre la MCDVA en relation avec d'autres espaces de Fontenay-sous-Bois, espaces bâtis ou cultivés.
XVIIIème siècle
7 mars 1700 : Procession solennelle dans le jardin de M. Brousquet[1].
1797 : Joseph Wuy devient propriétaire du domaine.
XIXème siècle
1810 : Premier témoignage écrit sur le domaine[2]
1815 : Décès de Joseph Wuy. Défaite de Napoléon à Waterloo[3]. Fontenay-sous-Bois est occupée et la propriété pillée.
19 avril 1817 : Le domaine est vendu à Etienne-Clément Herbel.
17 février 1828 : Etienne-Clément Herbel agrandit le domaine par l’achat d’un jardin adjacent.
1855 : Décès de Etienne-Clément Herbel. Le domaine passe aux mains de sa fille mariée à François-Émile Cacheux, ingénieur civil.
28 juillet 1855 : Louis Chanudet, entrepreneur de travaux publics, achète la propriété.
22 juillet 1872 : Alexandre Bessy, important fabricant d'Auteuil, se rend acquéreur de la propriété qui atteint alors une superficie de 27 258 m2. Il y imprime ses initiales sur la façade coté jardins.
5 sept. 1893 : La Société Immobilière Sainte-Anne achète le domaine avec sa demeure qui est devenue un bel hôtel particulier. La vocation de centre de formation et d’accueil du site commence. L'institution Belle-Vue, dirigée par des religieuses s'y établit. Une publicité de l'époque vante l'agrément de ce "Grand pensionnat pour jeunes filles" en soulignant qu'il offre un "parc de 30 000 m2" et n'est qu'à "15 Minutes de Paris" (Déjà !).
XXème siècle
1904 : L’École des Saints-Anges, école pour "enfants pauvres" est installée par les religieuses dans les dépendances de la propriété.
8 avril 1911 : Henri Etienne Ruel, ex-directeur du Bazar de l'Hôtel de Ville, achète 2 070 m2, et transforme la demeure en école libre de la paroisse. Puis Des problèmes financiers contraignent le Société Sainte-Anne à céder le propriété conjointement à Marcel Edouart Boutard et à Marie-Clémentine Méhgard.
1914 : Première guerre mondiale. Une partie du pensionnat est transformée en hôpital auxiliaire. Des bénévoles de la Croix-Rouge de Fontenay-sous-Bois y soignent des malades du 12ème Régiment d’Artillerie de Vincennes et des blesses rapatriés du front.
29 sept. 1923 : L'évèque Victor Valentin Dreyer fait acquérir la propriété et en fait un petit séminaire des missions franciscaines.
1939 – 1945 : Deuxième guerre mondiale. Le séminaire est l'un des pôles de résistance de fontenay. Des aviateurs y trouvent de l'aide, des faux papiers y sont fabriqués, des cartes d'alimentation.
1942 : le séminaire accueille clandestinement une assemblée des Scouts de France de la région parisienne, alors que ce mouvement est totalement interdit par les nazis et par le gouvernement de Vichy
5 août 1944 : Le Révérend Père Lucien Aubry est tué sur la Route 42 alors qu’il secourait des blessés. La rue qui mène au domaine prendra son nom.
1950 : Création de la Mission de France, organisation catholique. Elle occupe la partie haute de l’immeuble et réalise de nombreuses actions à caractère social.
1967 : Fermeture du séminaire franciscain.
1973 : Après le putch au Chili[4], les prêtres de la Mission de France décident d'accueillir les réfugiés chiliens.
Nuit du 3 au 4 juin 1977 : Attentat contre les Chiliens, perpétré par le "Groupe Herman Goering[5]". Le rez-de-chaussée du bâtiment est incendié. Des dégâts importants en résultent.
Janvier 1997 : Sur décision municipale, le domaine est racheté à la Mission de France
Sept. 1997 : l’immeuble reçoit sa nouvelle mission et devient la Maison du Citoyen et de la Vie Associative.
1998 : Première année de pleine activité de la Mdcva.
13 juin 1998 : Depuis cette date, des centaines de fontenaysiens viennent participer, créer des activités, prendre la parole ou organiser des débats et des concerts[6].
XXIème siècle
Mai - Octobre 2006 : réalisation de la première tranche des travaux de rénovation de la Mcdva
Csgd94120 à la MCDVA
21 juin 2003 : Inauguration du buste de Dalayrac. Décision de créer une association autour de Dalayrac et Saint-George à Fontenay-sous -Bois
21 juin 2004 : La Société d’Histoire 94120 Saint-George & Dalayrac participe à la Fête de la Musique dans le parc de la MCDVA
17 juillet 2004 : La creation de la Société d’Histoire 94120 Saint-George & Dalayrac paraît au Journal Officiel sous les numéro 20040029
26 nov. 2004 : HaïtiVerdir, journée en solidarité avec Haïti, organisée par la Société d’Histoire 94120 Saint-George & Dalayrac
21 janvier 2006 : Conférence de presse de la Société d’Histoire 94120 Saint-George & Dalayrac. Annonce de l’UnivCsgd94120. Diffusion des sujets du concours annuel 2006 et du concours juniors de janvier 2006.
13-30 juillet 2006 : Première édition de l'Université d'été Saint-George & Dalayrac. Csgd94120 inaugure l'utilisation de la Vidéo-conférence sous Skype. Monsieur Jean-Claude Halley, président de l'Association pour l'étude de la vie et de l'œuvre du Chevalier de Saint-Georges (Baillif, Guadeloupe) est le premier participant.
Fontenay-sous-Bois, géographie
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Notes
[1] Relation : Alexis Houzeau.- Les Heures sauvées
[2] Alexis Houzeau.- Les Heures sauvées.
[3] Cf. Jean-Marc Largeaud.- Les temps retrouvés de Waterloo, Revue d’histoire du XIXe siècle, Société d'histoire de la révolution de 1848 et des révolutions du XIXe siècle. La Bataille de Waterloo s'est déroulée le 18 juin 1815. Elle s'est terminée par la victoire décisive de deux armées : celle des Alliés composée principalement d'Anglo-hollandais, commandée par le duc de Wellington, et celle des Prussiens, commandée par le maréchal Blücher ; toutes deux opposées à l'armée française dite Armée du Nord emmenée par l'empereur Napoléon. La commune de Waterloo se trouve à une vingtaine de kilomètres au sud de Bruxelles (Belgique). La bataille est aussi appelée par les partisans de Napoléon bataille de Mont Saint-Jean, lieu situé au sud de Waterloo et plus proche de celui de l'engagement effectif. Cette bataille est la dernière à laquelle prit part directement Napoléon Bonaparte qui avait repris le contrôle de la France durant la période dite des Cent-Jours. Wikipédia
[4] Voir La Folie de Pinochet par Luis Sepúlveda
[5] Herman Goering, Hitler's right-hand man and chief architect of the German war effort, testifies at his trial. He was found guilty of war crimes but avoided execution by swallowing potassium cyanide. Havard Gazette Archives
[6] La MCDVA appartient au Réseau National des Maisons du Citoyens
Première publication
Par Csgd, jeudi 23 mars 2006 à 18:49 :: Général :: #892 :: rss
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UnivCsgd94120
Et le vent de l’Histoire chante en moi (J. Brel)
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